Le bassin hydrographique Loire-Bretagne, couvre 28 % du territoire hexagonal, (13etnbsp; millionsetnbsp; d’habitants).etnbsp; Ceetnbsp; bassinetnbsp; est caractérisé par unetnbsp; équipement rural récent, avec une forte proportion de réseaux en polychlorure de vinyle (PVC) posés entre 1970 et 1990. L’instruction DGS E4/2012/366 du 18 octobre 2012 a conduit à la réalisation de nombreuses campagnes de prélèvements diligentés par les agences régionales de santé (ARS) sur ce bassin très concerné par le risque de contamination par le chlorure de vinyle monomère (CVM).
Un nombre croissant de dépassements de la valeur limite de 0,5 μg/L a été mesuré sur les antennes des réseaux en PVC posées avant 1980.
Face à cette problématique, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne (AELB) a décidé d’accompagner les collectivités rurales impactées, enetnbsp; finançant le remplacementetnbsp; desetnbsp; canalisationsetnbsp; concernées par les dépassements,etnbsp; dans le cadre de ses dixièmeetnbsp; (2013-2018) et onzième (2019-2024) programmesetnbsp; d’interventions.etnbsp; Uneetnbsp; doctrineetnbsp; d’intervention a été définie avec les ARS de manière à réaliser des études préalables homogènes et à optimiser le linéaire de conduites à remplacer. etnbsp;
L’agenceetnbsp; deetnbsp; l’eauetnbsp; dresseetnbsp; unetnbsp; bilan des opérations mises en œuvre sur le bassin, opérations pour l’instant les plus nombreuses menées en France, du fait du contexte exposé et de l’avancement des investigations réalisées par les ARS du bassin.
L’évolutionetnbsp; chronologiqueetnbsp; etetnbsp; géographiqueetnbsp; etetnbsp; laetnbsp; typicitéetnbsp; (secteursetnbsp; concernés,etnbsp; linéaire,etnbsp; diamètresetnbsp; etetnbsp; coûtetnbsp; moyen des tronçons renouvelés) des demandes d’aides reçues par l’agence de l’eau de 2012 à 2019 sont présentées. Au regard de l’étude, il est souhaitable que chaque collectivité mène une étude patrimoniale et des prélèvements suffisamment exhaustifs.