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Titre alternatif
Producteur
Contributeur(s)
Identifiant documentaire
5-DOC00083511
Identifiant OAI
oai:ofb-oai.fr:DOC00083511
Auteur(s):
PUISSAUVE R.,ONEMA,MNHN
Mots clés
REGLEMENTATION
ESPECE PROTEGEE
PEDAGOGIE
CARTE DE REPARTITION
HABITATS
CYCLE DE VIE
METHODE DE DETECTION
MOLLUSQUE
Date de publication
01/01/2015
Date de création
Date de modification
Date d'acceptation du document
Date de dépôt légal
Langue
fre
Thème
Type de ressource
Document
Source
Espèce protégée, 4p.
Droits de réutilisation
Accès libre
Région
Département
Commune
Description
La Mulette épaisse se rencontre dans les ruisseaux ou les fleuves sur des fonds caillouteux à limoneux et s'accommode de substrat légèrement vaseux. L'espèce affectionne principalement les cours d'eau de plaine et la végétation aquatique. Sur l'amont, elle coexiste avec Margaritifera margaritifera. Elle peut donc vivre dans des rivières présentant des conditions écologiques variables. Cependant, la Mulette épaisse se retrouve plus souvent dans des eaux plus riches en nitrates et en calcium sur l'aval et on ne l'observe pas au-dessus de 400 m d'altitude. Enfin, il est indispensable que ces rivières aient une population saine de poissons hôtes. La variété des habitats est grande car il suffit d'un peu de sédiments meubles pour retenir Unio crassus. La qualité interstitielle du substrat nécessaire au développement juvénile est toutefois primordiale (le colmatage est fatal à ce stade critique). Les besoins en calcaire et en courant relativement faible font que cette espèce affectionne plutôt les parties basses et médianes des bassins. On la trouve dans les cours d'eau de plaine et on la trouve rarement dans les cours d'eau de moins de 2 mètres de large ou les rivières forestières. Elle ne se trouve pratiquement qu'en faciès lentique, avec présence possible sur les plats courants, par contre, les tronçons sans courant sont inutilisables par l'espèce. Certains auteurs rapportent que les taux de nitrates requis pour la reproduction doivent être inférieurs à 2 mg/L. Toutefois, la reproduction est constatée en Belgique avec un taux de l'ordre de 15-20 mg/L en moyenne. Il est cependant difficile d'estimer à partir de quelle teneur en nitrates le taux de survie, le recrutement et donc la pyramide des âges se détériorent et la population est mise en péril.
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