La pollution de la mer peut être chronique ou accidentelle suivant qu'elle résulte des déversements urbains et industriels ou du rejet de matières nocives par suite de naufrages, de retombées d'engins balistiques ou d'ouverture de conduits et containers immergés. Dans le premier cas, elle affecte essentiellement les proches abords de la côte, surtout les estuaires qui drainent tout l'arrière-pays et où s'installent fréquemment les industries grosses consommatrices d'eau ; dans le deuxième, elle peut porter atteinte successivement à la vie marine en haute mer et dans la zone littorale. Dans tous les cas les espèces vivantes sont d'autant plus exposées qu'elles sont moins mobiles : végétaux, coquillages, crustacés, poissons plats, oeufs et alevins risquent davantage que les espèces pélagiques.
Auteurs du document :
Soudan, France
Obtenir le document :
ISTPM
Thème (issu du Text Mining) :
POLLUANTS, FAUNE, MILIEU NATUREL, POLLUTIONS NUISANCES ET PREVENTION
Date :
1968-04
Format :
text/xml
Source :
Science et Pêche (0036-8350) (ISTPM), 1968-04 , Vol. 169 , P. 1-10
Langue :
Inconnu
Droits d'utilisation :
Ifremer, info:eu-repo/semantics/openAccess, restricted use
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