En France, le Héron cendré établit ses colonies généralement dans des bois de feuillus et/ou de conifères (souvent dans des parcs de châteaux ou des forêts tranquilles), suffisamment élevés et isolés pour être difficilement accessibles à l'Homme, ou alors dans des saulaies (marais de Loire-Atlantique colonisés à partir de Grand-Lieu), dans des tamarissaies inondées (Languedoc-Roussillon), voire directement dans des roselières (cas limité à la Camargue). Depuis peu, le Héron cendré niche aussi régulièrement au sein des parcs urbains, près des étangs artificiels. Cependant, la proximité avec l'Homme implique des dérangements plus importants et certaines études ont montré que cette proximité pouvait avoir des conséquences négatives sur les paramètres de reproduction, avec des pontes moins importantes, et davantage d'abandons de nids. En termes d'exigences aquatiques, le Héron cendré préfère les eaux peu profondes, où il pêche à l'affût, en particulier dans les zones marécageuses et aux abords des lacs et étangs. On le retrouve également en eau courante, autant à proximité des grands fleuves qu'au sein des réseaux de petites rivières.
Auteurs du document :
LEGROS B., PUISSAUVE R., ONEMA, MNHN
Diffuseur des métadonnées :
Office français de la biodiversité
Mots clés :
REGLEMENTATION, ESPECE PROTEGEE, PEDAGOGIE, OISEAU, CARTE DE REPARTITION, HABITATS, CYCLE DE VIE, METHODE DE DETECTION
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