L’oeuvre d’Hayao Miyazaki résonne de manière privilégiée dans les rêveries élémentaires telles qu’appréhendées par Gaston Bachelard. Au-delà des fonctions qui sont attribuées aux différents éléments, pris singulièrement, dans les films et les mangas d’Hayao Miyazaki, les associations entre l’eau et la terre se révèlent particulièrement fructueuses pour une étude tentant d’éprouver les concepts bachelardiens sur cette œuvre japonaise. Dans cette perspective, Nausicaä de la Vallée du vent constitue un cas matriciel par le monde qu’il introduit : la Mer de décomposition allie étroitement le liquide et le végétal et déploie un imaginaire de la tourbe particulièrement riche. Ce motif se retrouve ensuite essaimé à travers l’ensemble de l’oeuvre d’Hayao Miyazaki, véhiculant des valeurs que les études bachelardiennes permettent de mettre en relief. (résumé de l'auteur)
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