Estimation des rejets de peche des chalutiers français en mer Celtique

Discards of the French trawler fleet operating in the Celtic Sea in 1997 were studied. Twenty-six trips, representing 0.8% of the total fishing effort, were sampled. This fleet consists of three métiers, benthic trawlers, demersal trawlers and Nephrops trawlers. The fleet discarded an estimated 30,000 tons of animals in 1997, while landing 63,000 tons. The total quantity discarded did not differ among métiers, but the species composition of discards did. Benthic trawlers discarded mainly by-catch species, whereas demersal and Nephrops trawlers discarded primarily their target species. Whiting, megrim, Nephrops and hake were discarded in larger numbers than landed. Hence discards should probably be taken into account in catch-based assessments. However, discards were found to be highly variable between trips and between years. In addition, no reliable auxiliary variable could be found when various factors were investigated to explain the quantities of commercial species discarded. The only explanatory factor valid for any species was the smallest size of that species in the catch. Hence there is a need for regular sampling of discards., Dans le but d'évaluer la quantité de poissons rejetés par la flottille française de chalutiers de Mer Celtique, les rejets des trois métiers de cette flottille (benthiques, démersaux, langoustiniers) ont été échantillonnés en 1997. 26 marées, soit 0,8% de l'effort de pêche total, ont été analysées, au cours desquelles 14 tonnes de poisson ont été mesurées. L'élévation à la flottille se fait au moyen d'un estimateur simple en raison de l'absence de lien systématique des quantités rejetées avec le temps de pêche ou les débarquements. Les rejets de la flottille sont estimés à 30 000 tonnes de poissons et céphalopodes en 1997, et les débarquements à 63 000 tonnes. La composition en espèces des rejets varie beaucoup selon les métiers, alors que les quantités totales rejetées ne diffèrent pas significativement. Les quantités rejetées varient selon les espèces. Pour la plupart des espèces, la plus grande part de la variance s'explique par les différences entre marées (et non entre traits d'une même marée). La L50 des rejets (longueur à laquelle 50% des poissons sont rejetés, 50% gardés) est supérieure à la taille minimum légale pour toutes les espèces réglementées, sauf la morue. Pour les espèces faisant l'objet d'une évaluation par VPA, l'effort d'échantillonnage consenti est insuffisant pour estimer les quantités rejetées par groupe d'âge et par métier (les coefficients de variation associés étant supérieurs à 50%). En revanche elles peuvent raisonnablement être estimées pour l'ensemble de la flottille, à l'exception du merlan qui présente une variabilité élevée. La taille minimum des captures d'une espèce donnée est la seule variable permettant de prédire systématiquement les quantités de cette espèce rejetées par marée (ce qui n'est pas le cas des quantités débarquées, des conditions de pêche, ou des prix moyens au débarquement). L'ensemble des résultats a été utilisé pour élaborer des plans d'échantillonnage adaptés à différents objectifs possibles pour d'éventuels prochains projets d'estimation de rejets.

Auteurs du document :

Rochet, Marie-joelle, Trenkel, Verena, Peronnet, Isabelle

Mots clés :

Espèce non commerciale, Langoustine, Baudroie, Poisson plat, Gadidé, Mer celtique, Echantillonnage des rejets, non commercial species, Nephrop, Anglerfish, Flatfish, Gadoid, Trawler, Celtic Sea, Discard sampling

Thème (issu du Text Mining) :

MILIEU NATUREL

Date :

2001-07

Format :

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Langue :

Inconnu

Droits d'utilisation :

2001 Ifremer, info:eu-repo/semantics/openAccess, restricted use

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