Une enquête nationale à dire d'experts a été menée en 2011 par le ministère en charge de l'Écologie sur des zones humides de métropole et d'outre-mer, territoires à enjeux pour la biodiversité. Si pour 11% d'entre elles, la situation s'améliore, pour 48%, elle se dégrade entre 2000 et 2010. Cette dégradation résulte davantage d'une altération de l'état de conservation des milieux humides présents dans les sites que d'une diminution de leurs superficies. Le drainage, l'urbanisation, les évènements climatiques exceptionnels et la prolifération d'espèces envahissantes sont les principales causes de cette évolution. Les milieux salés des façades littorales semblent mieux résister que les milieux doux des plaines intérieures et des vallées alluviales. Par ailleurs, une dynamique en faveur des zones humides se confirme au cours de la décennie, avec une progression de leur perception sociale et le renforcement des programmes de conservation et de gestion.
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