Analyse du fonctionnement du réseau trophique de l'estuaire de la Seine et des structures spatiales qui la constituent
Les flux d'énergie qui traversent le réseau trophique de l'estuaire de la Seine ont été analysés à l'aide du logiciel Ecopath V.5.02 et de la méthode Network Analysis. Vingt compartiments trophiques ont été utilisés, des producteurs primaires (phytoplancton et phytobenthos) jusqu'aux consommateurs situés en haut de la chaîne alimentaire (poissons et oiseaux). Les principaux résultats font apparaître l'écosystème de la Seine plus mature que les systèmes européens mais moins bien organisé que les systèmes américains. L'analyse spatiale réalisée par l'étude des Unités Fonctionnelles révèle une forte hétérogénéité entre les vasières et le chenal qui a la capacité de développement (C) la plus faible mais le degré de maturité le plus élevé ainsi que des flux totaux très faibles. L'analyse de sensibilité a permis de hiérarchiser les compartiments trophiques en fonction de leur action sur les flux et les indices du réseau trophique. On peut observer que la variation de biomasse des compartiments à la base du réseau trophique présente une plus grande incidence que la variation de biomasse des compartiments trophiques plus élevés.
Auteurs du document :
VINCENT L., RYBARCZYK H., DAUVIN J.C., MNHN, UPMC, UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE PARIS, UNIVERSITE LILLE
Diffuseur des métadonnées :
Office français de la biodiversité
Mots clés :
RESEAU TROPHIQUE, ESTUAIRE DE LA SEINE, UNITES FONCTIONNELLES, SPATIALISATION, NETWORK ANALYSIS, ANALYSE DE SENSIBILITE
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