Les habitats utilisés pour la reproduction et le développement larvaire sont les eaux stagnantes (mares, fossés), les rivières à cours très lent et les canaux. La reproduction de l'espèce a également pu être observée dans les lacs et les étangs pourvus de ceintures de végétations aquatiques. En dehors de la période de reproduction, l'espèce se cache sous des pierres, des troncs ou des souches, dans des haies, des bois ou des landes parfois relativement secs. La présence et le développement du Triton marbré peuvent être influencés par différents facteurs liés notamment à la structure paysagère. Il apprécie les paysages vallonnés (bocage notamment) avec des zones forestières fraîches, comportant beaucoup de refuges. Sa présence est influencée positivement par le linéaire de haie et la proportion de boisement à proximité des sites de reproduction. A contrario, de fortes proportions d'espaces cultivées influences négativement la probabilité de présence. La présence de végétation aquatique (Juncus, Mentha, Glyceria, Potamogeton, Ranunculus.) est une composante importante pour l'espèce : elle sert notamment de support de ponte, permet le développement d'invertébrés proies, assure une protection contre les prédateurs et procure une variété de micro-habitats. Faiblement sélective sur la nature de l'eau, l'espèce fréquente des plans d'eau variés, souvent de bonne dimension, mais on peut également la trouver dans des dépressions de taille réduite, permanentes ou temporaires (ornière par exemple). On la retrouve dans des eaux oligotrophes à mésotrophes, pouvant être légèrement acides ou saumâtres.
Auteurs du document :
PUISSAUVE R., ONEMA, MNHN
Diffuseur des métadonnées :
Office français de la biodiversité
Mots clés :
REGLEMENTATION, ESPECE PROTEGEE, PEDAGOGIE, CARTE DE REPARTITION, HABITATS, CYCLE DE VIE, METHODE DE DETECTION, AMPHIBIEN
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