Le parasitisme des poissons Siluroidei : un danger pour l'aquaculture ?

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Contributeur(s) EDP Sciences
Identifiant documentaire 10-1996049
Identifiant OAI oai:edpsciences.org:dkey/10.1051/alr:1996049
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Auteur(s): Louis Euzet,Antoine Pariselle
Mots clés Parasites pathology Siluroidei fish culture Parasites pathologie Siluroidei aquaculture
Date de publication 15/11/1996
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Langue fr
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Source https://doi.org/10.1051/alr:1996049
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Tous les grands groupes de parasites de poissons, aussi bien Protozoaires que Métazoaires, ont été signalés chez les Siluroidei. D'après leur localisation, chez l'hôte on peut distinguer: les ectoparasites qui vivent sur le tégument et/ou sur les branchies ; les mésoparasites que l'on rencontre surtout dans le système digestif; les endoparasites qui sont dans le corps (cavités ou tissus). Une accumulation anormale de parasites, par rapport à l'équilibre généralement observé dans la nature, engendre des effets pathogènes chez les poissons en aquaculture. Trois facteurs semblent importants dans le déterminisme de cette accumulation: 1) la vitesse de multiplication, liée au mode de reproduction, en particulier asexué; 2) la taille de l'organisme parasite, qui peut faciliter l'envahissement de l'hôte et 3) le type de cycle biologique, direct (monoxène ou holoxène), ou indirect (hétéroxène). La bibliographie consacrée aux Siluroidei montre que les agents pathogènes ou les parasites les plus étudiés dépendent de la forme d'élevage pratiquée (industrielle ou artisanale). Les parasitoses les plus couramment citées pour leur importance chez Ictalurus punctatus sont détaillées. La question du parasitisme des autres Siluroidei élevés ou potentiellement intéressants est posée.

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