La chasse au gibier d’eau est une activité traditionnelle importante en Camargue. À ce titre les gestionnaires d’espaces naturels sont intéressés de longue date par la gestion cynégétique. En collaboration avec d’autres acteurs, l’objectif est de concilier au mieux les forts enjeux environnementaux, culturels et économiques imbriqués dans les espaces naturels, chassés ou adjacents. Ils publient aujourd’hui dans le dernier numéro de la revue de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) Faune sauvage, les résultats de l’expérimentation de plusieurs pratiques visant à rendre la chasse en Camargue plus durable dans ses diverses dimensions. Ces innovations ont été menées sur cinq territoires de chasse camarguais qui ont fait office de sites-pilotes depuis plusieurs années, pour un total de plus de 1000 ha : la Tour du Valat et les marais du Verdier au Sambuc (Arles), le marais des Gargattes et l’étang de Coute en Camargue gardoise (communes de Saint-Gilles et Vauvert), Lou Cassaïre au Plan-du-Bourg (Arles), et le site des Grandes cabanes du Vaccarès (Saintes-Maries-de-la-Mer).