Les poissons migrateurs vivent alternativement en mer et en eau douce. Ces deux milieux sont indispensables à la réalisation de leurs fonctions vitales de reporduction et de croissance (saumon, truite de mer, lamproie, alose, esturgeon européen, anguille, ...). L'ensemble du réseau associatif de la pêche de loisir connait parfaitement l'enjeu des poissons migrateurs par rapport à la qualité des milieux aquatiques et l'halieutique. Il se mobilise pour créer les "associations migrateurs" entièrement dédiées à la question des poissons migrateurs. Ainsi la fédération nationale de la pêche en France (FNPF) et son réseau se mobilisent et participent à l'élaboration et à la mise en oeuvre de la stratégie nationale de gestion des poissons migrateurs (STRANAPOMI) et aux plans de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI) à l'échelle d'unités géographiques et hydrographiques cohérentes. A l'échelle des bassins versants, les PLAGEPOMI abordent les mesures à adopter concernant l'évaluation et la restauration des populations, la gesiton durable de la pêche, la réduction des impacts sur les milieux (barrages, pollution et changement climatique).
L'ensemble des dispositifs dépoloyés sur les territoires produit des données inestimables pour la connaissance de l'état et de l'évolution des populations migrateurs en France.
Enfin pour mieux relever les défis de la gestion des poissons migrateurs, la continuité écologique des cours d'eau est évidemment une condition essentielle. Mais souvent cette condition n'estetnbsp; pas unique et il faut restaurer les habitats atlérés accessibles ou parfois empêcher leur destruction. La connaissance est encore déficitaire surtout en mileu marin.
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