Le complexe des étangs Palavasiens a été particulièrement dégradé par un enrichissement nutritif intensif provenant des effluents de la station de traitement des eaux de l’agglomération Montpelliéraine. Réagissant rapidement à la variété environnementale, le phytoplancton est devenu dominant dans ces huit lagunes. Il constitue ainsi un indicateur du fonctionnement des écosystèmes aquatiques pertinent, sélectionné dans le cadre de cette étude.
Cette thèse a visé à mieux comprendre les processus de restauration des lagunes méditerranéennes initiés fin 2005. L’étude des trajectoires d’évolution des communautés phytoplanctoniques s'est basée sur l’analyse de 14 ans de données de 2000 à 2013.
Les résultats de cette thèse indiquent que les processus de restaurations restent inachevés. La biomasse phytoplanctonique tend à ré-augmenter depuis 2012 en réponse à des conditions climatiques favorables. Le phytoplancton des lagunes palavasiennes répond toujours fortement à un pulse nutritif, illustrant la vulnérabilité des lagunes vis-à-vis d’un enrichissement d’origine anthropique.