Le bon état des roselières est évalué en fonction des qualités d’accueil que les roselières représentent vis-à-vis des oiseaux, et en particulier de certaines espèces hautement patrimoniales (Butor étoilé, Héron pourpré, blongios nain, passereaux paludicoles). Il est donc recherché de retenir, outre le nombre d’espèces d’oiseaux contactées, différents indicateurs simples caractérisant la structure de la roselière (hauteur des roseaux, densité…) mais également la gestion hydraulique.
Les seuils délimitant les classes des unes et des autres (état favorable, état moyen, état mauvais) sont fixés de telle sorte qu’ils soient adaptés localement afin de pouvoir déceler une évolution dans le temps : adopter certains seuils admis dans la littérature pour de très grandes roselières (Camargue) ne permettrait pas de détecter d’évolution ni de distinguer les différentes roselières de l’étang de l’Or.