Ouvrage récapitulatif de vulgarisation sur les sources et prés salés, abondamment illustré, reprenant et décrivant tous les 34 sites auvergnats concernés. Certains ne font que quelques mètres carrés, d’autres atteignent plusieurs hectares et présentent des associations végétales très originales tout en présentant de grandes particularités. Les plantes présentes ont aussi parfois des noms évocateurs des rivages : plantain, glaux ou troscart maritimes. L’auteur répertorie 8 plantes halophiles strictes et 6 moins strictes, sur un ensemble de 62 taxons seulement parvenant à vivre sur de tels sites. Les animaux sont souvent moins originaux, peut-être du fait de la faible surface des sites. L’ouvrage présente assez largement l’origine géologique, et notamment la circulation et le dépôt des sels minéraux, et l’histoire, fortement liée au thermalisme de ces sites ayant tôt attiré nos ancêtres. La protection de ces milieux naturels est enfin abordée : alors que remembrements, construction de routes, déchets et captages ont détruit ou endommagé une grande part de ce patrimoine, des mesures de protection ont été établies depuis une vingtaine d’années, notamment grâce aux acquisitions ou conventions réalisées par le Conservatoire d’espaces naturels ou des collectivités, et la restauration de quelques sites a été entamée. (résumé de Francis Muller)
Auvergne, tête de bassin versant, zones humides, connaissances scientifiques, sol, faune, flore, algues, micro-organismes, Champignons, gestion des milieux
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