Intensité de l'imposex chez Nucella lapillus le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique en 2009. Rapport final. Réseau national d'observation : Imposex-TBT

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Identifiant documentaire 5-DOC00083026
Identifiant OAI oai:ofb-oai.fr:DOC00083026
Auteur(s): HUET M.,KOKEN M.,IFREMER,UNIVERSITE PLOUZANE
Mots clés COTES DE LA MANCHE COTES DE L'ATLANTIQUE PLAGE DE LA COURANCE POINTE DU CHAY BOULOGNE SUR MER CHERBOURG ROSCOFF CONCARNEAU SAINT-PALAIS SUR MER LAHILLON ARAMS DCE SUBSTANCES PRIORITAIRES TRIBUTYLETAIN IMPOSEX
Date de publication 01/01/2010
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Langue fre
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Type de ressource Document
Source Contrat universitaire 2009550881307. 37p.
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Saint-Palais-sur-Mer,Concarneau,Brest,Roscoff,Lorient,Boulogne-sur-Mer,Le Havre

Description
Le tributylétain (TBT) entre dans la liste des substances prioritaires de la Directive Cadre sur l'Eau. Ce puissant toxique engendre des effets délétères sur l'environnement car de nombreuses espèces végétales et animales y sont sensibles, à des doses infinitésimales. Des effets biologiques sont observés à des concentrations en TBT dans l'eau de mer inférieures au seuil de détection actuel de la chimie analytique (0,4 nanogramme par litre). Parmi les réponses biologiques mesurables, la plus sensible est la masculinisation des femelles de certaines espèces de gastéropodes marins : l'imposex. Ce phénomène est un bioindicateur spécifique puisque son intensité est proportionnelle à celle de la pollution par le TBT. La principale source d'introduction de la molécule dans l'environnement marin est la diffusion à partir des peintures antisalissures appliquées sur les carènes de navires. Un suivi de l'intensité de l'imposex le long des côtes françaises atlantiques et de la Manche a débuté en 2003, en réponse aux exigences de la commission OSPAR. Le réseau comptait alors 109 points d'échantillonnage répartis du Cap Gris Nez, au nord jusqu'à la Pointe du Chay, au sud (Huet et al., 2003). Depuis 2007, 51 stations sont suivies annuellement. Elles se répartissent du Cap Gris Nez, au nord jusqu'au bassin d'Arcachon, au sud. Les résultats obtenus en 2009 sont comparés avec ceux des six précédents suivis et l'évolution temporelle de la perturbation environnementale liée au TBT est mise en évidence sur ces six dernières années.

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