Emploi des chaluts semi-pélagique et pélagique pour la pêche du merlu et de la dorade sur les côtes nord de l'Espagne

Le port de pêche de La Rochelle est entré depuis quelque temps déjà dans une période assez critique, mettant en péril l'avenir de sa flotte hauturière qui chaque année perd de nouvelles unités atteintes par la limite d'âge ou bien vendues à des armements d'autres ports. Cependant, il existe sur le plan local une réaction vive dont le but est non de maintenir une activité suffisante mais bien d'accroître le potentiel de la production par une modernisation de l'exploitation qui se concrétise par la construction d'unités de pêche par l'arrière et par une amélioration des méthodes de capture. La mise au point des gréements des chaluts semi-pélagique et pélagique a été faite à bord du chalutier à rampe "ALIZÉ" et les premiers enseignements de ces techniques de pêche, nouvelles pour les Rochelais, ont suscité un intérêt très vif de la part de son capitaine qui avait eu l'occasion d'assister à une démonstration au bassin d'essais des engins de pêche à Boulogne-sur-Mer. Ces essais, auxquels l'Institut participait à titre de conseiller technique, ont été rendus possibles grâce à la compréhension de l'armement qui avait assuré un salaire fixe à l'équipage en cas d'insuccès de la pêche.