Elaboration du schéma directeur national conchylicole et aquacole - Etudes spatiales et qualitatives - Deuxième phase - Synthèse des réflexions du groupe de chercheurs réunis à Nantes le 14 avril 1977 à l'initiative de M. le Directeur de l'Institut des Pêches

Il est bien évident que la recherche des sites propices au développement de la conchyliculture doit être orientée en fonction des actions à entreprendre dans une perspective à long terme. Différents thèmes ont été étudiés par les chercheurs de l'ISTPM réunis à Nantes. Pour chaque thème, les réflexions du groupe ont porté sur les exigences des activités préconisées, tant sur le plan des techniques à utiliser, des moyens à mettre en oeuvre, que de leur répartition sur de nouveaux espaces qu'il importe, dès maintenant, de réserver. D'emblée, il est apparu qu'une place à part devait être faite au littoral méditerranéen, où, du point de vue strictement écologique, de grandes possibilités existent, soit dans les étangs littoraux du Languedoc, du Roussillon et de la Corse, sous réserve parfois de certains aménagements (contrôle des circuits d'eaux) ; soit en mer sur les rivages du golfe du Lion, les eaux de la partie orientale des côtes françaises (Provence, Côte d'Azur, Corse) paraissant trop pauvres pour être propices à une conchyliculture rentable. Les conditions plus variées qui règnent sur les côtes de l'Atlantique et de la Manche, soumises au jeu important des marées, rendent nécessaire, avant de dégager des orientations nouvelles, de définir les facteurs physico-chimiques et biologiques les plus favorables au développement d'une industrie conchylicole économiquement viable. Les problèmes de la culture des algues et des crustacés feront l'objet d'un thème englobant les sites de l'ensemble du littoral.