Comment aider à la décision en matière de création de réserves de substitutions ? Une approche par la modélisation microéconomique du comportement des agriculteurs. Rapport final

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Identifiant documentaire 5-DOC00083670
Identifiant OAI oai:ofb-oai.fr:DOC00083670
Auteur(s): LOUBIER S.,LE MAT O.,GLEYSES G.,STROSSER P.,CEMAGREF,ACTEON
Mots clés ECONOMIE BASIN VERSANT DE LA BOUTONNE EAU D'IRRIGATION MODELE D'EXPLOITATION AIDE A LA DECISION HYDRAULIQUE AGRICOLE PROGRAMMATION LINEAIRE RETENUE DE SUBSTITUTION GESTION QUANTITATIVE
Date de publication 01/01/2010
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Source 37p.
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Charente-Maritime,Deux-Sèvres

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Description
Dans de nombreux bassins, la mise en oeuvre de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau se traduit par une remise en cause des autorisations de prélèvements agricoles. Le cas du bassin de la Boutonne est exemplaire de ce point de vue. La gestion de la pénurie structurelle de ressource aux moyens d'instruments réglementaires (restriction et interdiction d'usage en cours de campagne) ayant montré leurs limites, il est prévu de réduire de 80% les prélèvements agricoles. Dans ce contexte, les irrigants réclament la participation financière de la puissance publique pour créer des réserves de substitution (remplissage hivernal). Or, il est difficile à l'heure actuelle d'identifier le couple financement public - volume stocké qui permettrait à l'agriculteur de dégager un revenu équivalent à celui qu'il dégage aujourd'hui. Cet article décrit comment des modèles de programmation mathématique linéaire intégrant l'aversion au risque des agriculteurs, sont utilisés pour évaluer ces points d'indifférence du point de vue de l'irrigant. Nous montrons également comment prendre en compte la réduction de l'aléa sur la ressource en cas de réduction des autorisations de prélèvement. En conclusion, nous expliquons pourquoi la compensation d'une ressource très aléatoire (situation actuelle) par une ressource quasi-certaine (réserves de substitution) ne doit pas être intégrale.

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