La pectiniculture à Saint-Pierre et Miquelon

Parmi les programmes engagés en cultures marines par le Centre régional de l'ISTPM à Saint-Pierre et Miquelon, une action concernant la pectiniculture a débutée en 1978. Cette orientation résulte de la présence, le long des côtes de l'archipel, d'une espèce de coquille Saint-Jacques (Placopecten magellanicus) et de l'existence d'un certain nombre de sites favorables à la pectiniculture. En outre, cette espèce de haute valeur marchande peut trouver place sur le marché national puisque la France doit importer chaque année plusieurs milliers de tonnes de coquilles pour satisfaire la consommation intérieure. Cette orientation répond également à une demande locale en coquillages de qualité et à l'intérêt manifesté par la population et les responsables pour le développement des cultures marines.