Microstations utilisées pour le traitement des eaux usées en assainissement non collectif. Synthèse documentaire
Les microstations de traitement des eaux usées deviennent de plus en plus répandues en France. Elles représentent déjà plus de 20 % du parc de l'assainissement non collectif dans certains départements et environ la moitié des nouveaux dispositifs de traitement installés pour une réhabilitation sont des microstations. La population avait anticipé le changement de réglementation en installant des microstations comme dispositif de traitement alors qu'elles auraient dû, avant septembre 2009, n'être utilisées que pour du traitement primaire. La qualité de l'effluent en sortie des microstations revêt un enjeu considérable. L'assainissement non collectif concerne en France 20 % de la population (Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, 2009), et on ne connaît pas encore l'impact sur le milieu que pourrait avoir un dysfonctionnement global des systèmes d'assainissement non collectif (ANC). Cette évolution du parc de l'ANC est encore plus marquée à l'étranger où la réglementation belge et allemande, par exemple, les ont autorisées plus rapidement. Les microstations représentent déjà une part importante des dispositifs d'ANC dans ces deux pays. On estime qu'en 2015, la France comptera environ 1,2 million de microstations, l'Allemagne un peu moins et la Belgique aux alentours de 300.000 (Dorgeloh, 2006).
Auteurs du document :
JULLIAN A., AGROPARISTECH ENGREF
Diffuseur des métadonnées :
Office français de la biodiversité
Mots clés :
LEGISLATION, EAU USEE, ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF, TRAITEMENT DES EAUX USEES, MICROSTATION D'EPURATION, CULTURES FIXEES, EAUX USEES DOMESTIQUES, BOUE ACTIVEE
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