Au terme des quatre campagnes aériennes, soit un effort de prospection équivalent à plus de six tours du monde, les bimoteurs de Remmoa (Recensement des mammifères marins et autre mégafaune pélagique par observation aérienne) ont regagné le tarmac mais la mission est loin d'être achevée. Début 2017, plus de 60 000 données issues de Remmoa ont été versées à la base mondiale de la grande faune marine OBIS-SEAMAP (Ocean biogeographic information system - Spatial ecological analysis of megavertebrate populations - http://seamap. env.duke.edu). Cela représentait 1,5 % du volume total de cette base mondiale. Leur analyse délivre, dès à présent, des indications précieuses pour orienter les stratégies de préservation de la biodiversité marine, faire évoluer les réglementations ou mieux protéger certains secteurs. Mais pour la communauté scientifique comme pour les gestionnaires du milieu marin, l'exploitation de cette véritable mine d'informations ne fait que commencer. Elle permettra de mieux décrire les habitats des espèces rencontrées et leurs aires de répartition, de mieux estimer la composition des peuplements et leur nombre. Dans cette perspective, le renouvellement de campagnes de ce type apparaît cependant indispensable pour mieux cerner les tendances temporelles des espèces (évolution des effectifs, déplacement des aires de répartition) et comprendre l'effet des variations des paramètres environnementaux sur ces animaux, notamment dans le contexte actuel de changement climatique.
Auteurs du document :
BASILICO L., UNIVERSITE LA ROCHELLE, AFB
Diffuseur des métadonnées :
Office français de la biodiversité
Mots clés :
OISEAU, POLLUTION, SUD OUEST OCEAN INDIEN, NOUVELLE CALEDONIE, WALLIS-ET-FUTUNA, FAUNE MARINE, MAMMIFERE, TORTUE, RAIE, REQUIN, MACRODECHET, PROGRAMME REMMOA
Un permalien est l'URL initiale d'un article ou d'une page, conçu pour refèrer un élément d'information et rester inchangé de façon permanente.Permalien :