Replantation de palétuviers en Nouvelle-Calédonie - Synthèse des connaissances et études menées et optimisation des méthodes
Les mangroves sont des écosystèmes essentiels pour les équilibres écologiques et l’homme y puisent de nombreuses ressources. Pourtant, ce sont des milieux sensibles de plus en plus menacés aujourd’hui et plus de 30% de la surface totale de mangrove mondiale a déjà disparu (exploitation des littoraux, changements globaux). En Nouvelle-Calédonie, la mangrove recense 24 espèces de palétuviers pour une superficie d’environ 35 000 hectares. Pour l’instant, les rares études menées indiquent une évolution positive de la mangrove sur l’archipel, mais celle-ci fait face à l’augmentation constante de multiples pressions anthropiques (urbanisation, développement économique). La présente étude a pour objectif de proposer des axes d’optimisation pour la restauration de la mangrove en Nouvelle-Calédonie. Une synthèse bibliographique à l’échelle mondiale ainsi qu’une enquête en Nouvelle-Calédonie ont été réalisées afin d’identifier les critères de réhabilitation à améliorer. Un grand nombre de données a ainsi été compilé sur les méthodes utilisées et les résultats associés. Enfin, un projet de restauration par plantation indirecte de palétuvier a été initié et est en cours de réalisation. Une trentaine de fiche de synthèse résumant des projets de réhabilitation a été réalisée et a permise, après sélection de différents critères, d’identifier des axes d’optimisation dans la restauration de la mangrove. Il faudrait notamment définir en amont l’objectif d’une opération de restauration, modifier l’hydrologie d’une zone si nécessaire, diversifier les espèces plantées, élargir les espaces de plantation et développer un suivi rigoureux des zones de mangroves restaurées.
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