Sclérochronologie appliquée aux bivalves : Modèles coque et palourde
La sclérochronologie vise à reconstruire l’histoire vécue par les organismes vivants à partir de l’étude de leurs pièces calcifiées. Chez les poissons osseux, l’otolithe est la pièce calcifiée plus fréquemment utilisé. La caractéristique de ces pièces calcifiées est qu’elles grandissent avec l’individu et donc peuvent témoigner de la croissance de celui-ci. Les mollusques bivalves, comme leur nom l’indique, ne présentent pas de squelette interne. Leur corps mou grandit et se développe au sein d’une coquille calcique, qui s’articule tant comme squelette externe, que comme une barrière protectrice vis à vis du milieu extérieur. Ainsi, au fur et à mesure de sa croissance, l’animal minéralise progressivement sa coquille afin de permettre le développement de sa propre masse organique. La coquille, du fait de sa persistance, enregistre donc temporellement les variations de croissance de l’individu et constitue ainsi une pièce calcifiée intéressante pour étudier l’histoire de vie des mollusques bivalves. La préparation, technique très longue, de lames minces à partir des valves de mollusques demande une grande minutie. Ainsi, il est souvent nécessaire lors du polissage d’observer le rendu de la préparation pour pouvoir observer les stries de croissances. Si le polissage n’est pas suffisant, toutes les stries ne sont pas observables (Fig. 21). A l’inverse, si le polissage est trop important, une partie de la préparation peut avoir été détruite (Fig. 21). Seule l’observation permet de connaître le temps de polissage optimal.
Auteurs du document :
Bellamy, Elise, Mahe, Kelig
Date :
2011
Format :
text/xml
Langue :
Inconnu
Droits d'utilisation :
2011 Ifremer, info:eu-repo/semantics/openAccess, restricted use
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