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LA SITUATION DES ÉCREVISSES EN FRANCE RÉSULTATS DES ENQUÊTES NATIONALES RÉALISÉES ENTRE 1977 ET 2006 PAR LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA PÊCHE
Titre alternatif
Producteur
Contributeur(s)
EDP Sciences
Identifiant documentaire
11-2007010
Identifiant OAI
oai:edpsciences.org:dkey/10.1051/kmae:2007010
Auteur(s):
M. COLLAS,C. JULIEN,D. MONNIER
Mots clés
crayfish
geographical distribution
temporal variation
management
conservation
France
écrevisses
répartition géographique
variation temporelle
gestion
conservation
France
Date de publication
01/01/2009
Date de création
Date de modification
Date d'acceptation du document
Date de dépôt légal
Langue
fr
Thème
Type de ressource
Source
https://doi.org/10.1051/kmae:2007010
Droits de réutilisation
Région
Département
Commune
Description
Depuis la fin du XIX° siècle, la distribution des écrevisses en France a connu de profonds bouleversements, et l’introduction d’écrevisses allochtones en provenance essentiellement du continent nord-américain, a irrémédiablement modifié le paysage astacologique français et européen.
Les quatre enquêtes réalisées en France par le Conseil Supérieur de la Pêche depuis 1977, ont permis de suivre l’évolution des différentes espèces d’écrevisses recensées sur le territoire national, mettant à chaque fois en évidence la forte expansion des espèces exotiques et le recul des espèces natives.
L’enquête de 2006 n’échappe pas à cette tendance et la situation de nos trois espèces d’écrevisses doit désormais être considérée comme alarmante.
Deux de ces espèces se caractérisent par un statut de conservation proche de l’extinction (Austropotamobius torrentium et Astacus astacus) alors que la troisième, Austropotamobius pallipes est « réfugiée » sur les secteurs apicaux des bassins versants, confinée sur des zones soumises aux premières manifestations du changement climatique et isolées par les espèces exotiques qui progressent de plus en plus vers l’amont.
En effet, l’écrevisse du Pacifique (Pacifastacus leniusculus), mais aussi l’écrevisse rouge de Louisiane (Procamabrus clarkii), sont les espèces qui montrent la plus forte expansion géographique durant la période 2001-2006. Partout elles apparaissent comme des concurrents redoutables, plus agressifs, résistants aux pathologies, capables de coloniser des habitats variés….
Ces deux espèces en particulier étendent leur aire de répartition et colonisent chaque année de nouveaux départements, de nouveaux cours d’eau, éliminant par là même, les espèces autochtones.
L’expansion des écrevisses introduites, l’arrivée récente en France d’une nouvelle espèce (Orconectes juvenilis) et les modifications de la Loi autorisant dorénavant le transport à l’état vivant des « espèces susceptibles de provoquer des déséquilibres biologiques » pourraient sceller définitivement le sort des écrevisses endémiques, si aucune mesure n’est prise rapidement par les autorités, dans le cadre d’un plan d’action national « écrevisse ».
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